1. Accueil
  2. Le Blog CAL&F

Économie circulaire et justice sociale : un nouveau modèle pour une société plus inclusive

Face à l'urgence écologique et aux inégalités sociales persistantes, l'économie circulaire – qui repense nos manières de produire et de consommer – s'impose comme une solution idoine. Parce que loin de se limiter à des enjeux environnementaux, elle est aussi un formidable levier d'inclusion, de redistribution et d'égalité des chances. Démonstration.

Née dans les années 1970, l’économie circulaire propose de rompre avec le modèle linéaire traditionnel – à savoir extraire, produire, consommer et jeter – en privilégiant la réduction des déchets, la réutilisation des ressources, la réparation et enfin le recyclage. Son ambition : prolonger la durée de vie des produits afin de limiter leur impact sur l’environnement.

À terme, l’économie circulaire pourrait – pour ne pas dire devrait – devenir la nouvelle norme. Rendre « circulaires » tous les secteurs d’activité en France permettrait de réduire de 45 % les émissions nationales de gaz à effet de serre, soit près de la moitié des efforts nécessaires pour atteindre collectivement la neutralité carbone d’ici 2050 càd l’objectif fixé par la loi du 8 novembre 2019 relative à l'énergie et au climat.

Surtout, l’économie circulaire se révèle également être un formidable outil de souveraineté et d’attractivité, tant économique, sociale que politique. En effet, au-delà de ses bénéfices écologiques, l'économie circulaire, parce qu’elle transforme profondément les modes de production et d'organisation du travail, tend à redonner une valeur à des savoir-faire longtemps dévalorisés (réparation, artisanat, logistique de proximité, etc.). Tout comme elle favorise l'émergence de nouveaux métiers et encourage des modèles d'entreprise plus inclusifs.

Toutefois, il convient de noter que si, à court terme, elle pourrait permettre la création de 500 000 emplois en France, à ce jour, l’économie mondiale est circulaire à hauteur de 6,9 %... Autrement dit, le chemin est encore long.

 

L’inclusion sociale, l'autre visage de l'économie circulaire

Pour rappel, le concept d’inclusion s’oppose à la discrimination. Dans le monde du travail par exemple, promouvoir l’inclusion, c’est non seulement embaucher des profils divers et variés, mais également s’assurer que chacun puisse s’épanouir, progresser et contribuer à la performance collective. C’est aussi adapter les environnements, les pratiques et les mentalités pour éviter que certains soient « tolérés » et non véritablement intégrés.

Un changement des mentalités qui prend du temps : selon une étude menée par OpinionWay en mars 2025, seuls 58 % des Français considèrent la société comme étant « inclusive », un chiffre en baisse de 5 points par rapport à 2024 (63 %). Dans le même temps, ils ne sont que 51 % à juger les actions en faveur de l’inclusion suffisantes de la part des entreprises.

Dans ce contexte, il devient donc essentiel de soutenir toutes les initiatives capables de renforcer l'inclusion sociale. Parmi elles, l'économie circulaire, dont l’un des principaux atouts réside dans sa capacité à générer des emplois locaux, durables et accessibles.

In fine, cela permet de créer des emplois non délocalisables, autrement dit ancrés dans les territoires. Ce qui implique une plus grande stabilité pour les travailleurs locaux tout en s’avérant être un moyen efficace pour lutter contre le chômage, notamment en milieu rural ou dans les quartiers fragilisés.

Enfin, il convient d’ajouter que les activités circulaires offrent des opportunités professionnelles aux personnes encore trop souvent éloignées du monde du travail, comme les jeunes sans qualification, les travailleurs en reconversion ou encore les personnes en situation de handicap.

 

Justice sociale : vers une répartition plus équitable des ressources grâce à l’économie circulaire

La justice sociale vise à corriger les inégalités systémiques. Elle repose sur des principes fondamentaux tels que l'égalité des droits, l'accès équitable aux ressources, la reconnaissance des identités multiples et la redistribution des richesses. Elle interroge non seulement les résultats obtenus (comme la réduction des écarts de revenus), mais aussi les processus mis en place pour y parvenir.

Bon à savoir

Près de 9 Français sur 10 (89 %) considèrent les inégalités sociales comme « importantes » dans l’Hexagone, et plus d’un tiers (35 %) comme « très importantes ».

Un des défis majeurs est de dépasser la simple égalité formelle – offrir à chacun les mêmes opportunités – pour tendre vers une égalité réelle, en tenant compte des désavantages structurels qui frappent certains groupes. Cela implique par exemple de soutenir davantage ceux qui partent avec moins, afin de corriger les injustices historiques ou sociales.

Dans cette perspective, l’économie circulaire représente là encore une voie prometteuse : en plus de favoriser l’inclusion sous toutes ses formes, elle contribue également à la justice sociale, deux notions qui ne peuvent être dissociées : sans inclusion, la justice sociale reste théorique ; sans justice sociale, l’inclusion demeure superficielle.

L’économie circulaire, en favorisant l’achat d'occasion, la location plutôt que la possession ou encore le partage plutôt que l’achat permet aux publics dits « précaires » (ménages aux revenus modestes, jeunes, etc.) d’avoir accès à des produits de qualité à moindre coût et/ou à des services plus équitables.

De plus, en réduisant la dépendance aux matières premières, parfois extraites dans des conditions humaines et écologiques désastreuses, l'économie circulaire favorise un usage plus rationnel et solidaire desdites matières. Un argument non négligeable lorsque l’on sait que la fabrication d’un appareil électronique nécessite l’extraction de 50 à… 350 fois son poids en minerais !

 

CAL&F place l'économie circulaire au cœur de ses actions

Pour les entreprises, la conversion à l’économie circulaire implique parfois des investissements financiers, mais exige surtout de nouvelles méthodes et manières de faire.

Parmi les solutions qui peuvent vous permettre de basculer votre entreprise vers un modèle d’économie circulaire, le leasing. Également appelé crédit-bail, il donne aux professionnels la possibilité d’obtenir ou de renouveler leurs équipements via la location d’un bien.

Olinn, filiale de Crédit Agricole Leasing & Factoring, fait partie des acteurs réputés sur le marché de la location évolutive et de la gestion des équipements professionnels. Il propose aux entreprises des solutions financières et opérationnelles, allant du sourcing au reconditionnement des matériels, dans une démarche responsable et durable.

Un reconditionnement qui s’effectue en partie à Lunel, dans le Gard. Là, « on réceptionne, identifie, audite, teste et reconditionne le matériel que nous recevons chaque jour, soit environ 1 200 produits » explique Jérôme Camilleri, directeur pôle technologique et centre de reconditionnement chez Olinn. Et de poursuivre : « ils sont réinitialisés, testés et si besoin réparés avant de se voir offrir une seconde vie ». Une démarche vertueuse qui aboutit à la revente et/ou à la location des équipements sur différentes plateformes en ligne.

En choisissant Olinn, vous deviendrez donc non seulement acteur de l’économie circulaire et solidaire (sa filière dédiée au recyclage du matériel informatique et des appareils nomades – smartphones, tablettes, etc. – crée des emplois pour des personnes en situation de handicap), mais vous ferez également un geste pour la planète : l’empreinte carbone d’un smartphone reconditionné serait 10 fois plus faible que celle d’un mobile fraîchement sorti d’une usine (10 kg d’équivalent CO2 contre 100 kg pour un smartphone neuf). Sans compter qu’il vous coûtera entre 20 et 50 % moins cher qu’un modèle neuf…

 

Si vous souhaitez exercer votre droit d’opposition au traitement de données personnelles à des fins de mesure d’audience sur notre site via notre prestataire AT internet cliquer sur refuser