Stars du dernier Mondial de l’Auto à Paris, les voitures électriques se font une place sur le bitume. Même les entreprises s’y mettent progressivement pour constituer leurs flottes. Des solutions de financement adaptées accompagnent ce développement.
Avec plus de 150 000 véhicules électriques sur les routes françaises, le secteur vient de franchir un cap symbolique, révélateur de son succès. De 184 voitures particulières électriques immatriculées en 2010 à près de 25 000 l’an dernier, le parc se développe à la vitesse de l’éclair. Prise de conscience environnementale et maturation de la technologie expliquent cette croissance soutenue, bien partie pour battre de nouveaux records en 2018.
Si les particuliers se laissent convaincre, les entreprises ont davantage de freins à l’idée d’abandonner les moteurs thermiques. Ils ne représentent que 26 % des immatriculations électriques, alors qu’ils pèsent 32 % du marché global. Une sous-représentation qui s’explique par deux facteurs étroitement liés. Malgré les progrès réalisés, les entreprises s’inquiètent de l’autonomie encore limitée, 400km maximum, difficile à concilier avec une activité commerciale par exemple. Et une fois la batterie vide, se pose la question de la recharge : il faut trouver une borne, compatible avec son modèle !
Opter pour un véhicule électrique présente pourtant des avantages pour la planète comme pour ses finances. Ces voitures sont exemptées de la TVS (Taxe sur les Véhicules de Société), calculée selon les émissions de CO2. Leur plafond d’amortissement s’élève à 30 000 €, soit 3 fois plus qu’un véhicule polluant, et un bonus écologique vient accompagner l’achat : il peut atteindre 27 % du prix d’acquisition TTC, dans la limite de 6 000€. Enfin, certains départements exonèrent totalement ou partiellement les voitures électriques de la taxe sur les cartes grises. De quoi franchir le pas !
PME et grands groupes basculent progressivement vers ces nouveaux moteurs. Fin 2017, l’agence DHL de Nice a choisi de convertir ses 10 véhicules de livraison à l’électrique. Caudalie suit la même démarche avec ses 250 commerciaux, incités à abandonner progressivement leur voiture thermique. EDF de son côté entend bien montrer l’exemple : le groupe mise sur 100 % d’électrique, soit 20 000 véhicules, d’ici 2030. Un enjeu écologique autant qu’un enjeu d’image pour ces entreprises.
Pour accompagner sa conversion, les solutions de location permettent notamment d’éviter le risque d’obsolescence, élevé dans un secteur où les innovations s’enchaînent. De quoi s’assurer en permanence une flotte neuve et à la pointe de la technologie, tout en préservant sa trésorerie. Un choix économique et écologique, quelle que soit la taille de votre entreprise.
Acheter une voiture, louer sa batterie !
Cette formule, proposée par certains constructeurs aux entreprises, rencontre un succès croissant. Elle consiste à vendre une voiture sans la batterie, qui est ensuite louée à l’utilisateur. Le tarif de location dépend du kilométrage. La batterie dispose d’une garantie et est remplacée gratuitement en cas de défaillance ou de perte de capacité. Cependant sur le long terme, ce financement peut se révéler plus coûteux.